Après 15 ans de débats, le 28 juillet 2010, l’Assemblée Générale de l’ONU a reconnu l’accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme « un droit fondamental de l’homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie ».
Malgré cela, en France, on constate encore que 12 millions d’usagers restent sans assainissement collectif, que de nombreuses coupures d’eau illégales sont pratiquées, et que les tarifs de l’eau potable ne cessent d’augmenter.
Le droit humain à l’eau doit être appliqué et progresser encore
Pour donner sens à cette priorité, les usagers/citoyen-ne-s, les élu-e-s et les technicien-ne-s des pouvoirs publics doivent s’engager à :
- respecter et renforcer la loi et les règlements en faveur de l’intérêt général,
- défendre les populations et les écosystèmes des stratégies de prédation, d’abus et d’accaparement de la ressource, menées par les grands pouvoirs économiques,
- re-définir la mission des services publics de l’eau et leur donner les moyens d’agir à nouveau pour le bien commun.